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Polypoche

Sur le bateau qui nous amenait sur cette ile, on a rencontré un Franéais qui habite ici depuis 6 ans et qui a survécu au tsunami de 2004. Rendu sur l’ile, il nous a fait un genre de reconstitution de ce qu’avait l’air la ville avant en nous pointant ce qui a résisté, ce qui a été détruit, reconstruit, etc. Aujourd’hui, deux ans plus tard, on voit toujours des débris qui jonchent le sol et la reconstitution bat toujours son plein. Malheureusement pour nous (mais heureusement pour eux), il s’agit de LA destination touristique par excellence de la Thailande. De plus, c’est la premiére fois en deux ans que l’achalandage est revenu é la ‘normale’. Le probléme c’est qu’il y a toujours 1200 chambres qui n’ont pas été reconstruites. Résultat, les prix sont fous et le coét de la vie est deux fois plus élevé qu’ailleurs. On s’est donc permis d’y rester que trois jours. De toute faéon, la place s’apparentait plus é un Club Med que d’autre chose. Mais ce n’est quand méme pas pour rien que cette ile est si populaire. Les plages de sable blanc, l’eau cristaline, les coraux et les poissons étaient débiles.

Inévitablement, il a fallu qu’on ait faire une excursion de bateau pour faire du snorkeling et visiter la fameuse ile oé a été tourné le film ‘ La plage’. C’était une expédition d’une journée compléte qui se terminait vers 18h30 au coucher du soleil. Sur le chemin du retour, on a eu la chance de voir une gang de dauphins qu’on a suivi, avec comme trame de fond, le soleil couchant au dessus de l’océan. Super!! Myriam a enfin eu sa dose de ‘dauphins-qui-jumpent-en-dehors-de-l’eau-comme-dans-l’annonce-de-Marineland’!

On est maintenant rendu é Ko Lanta, une ile plus grande, plus tranquille et beaucoup moins touristique. é l’hotel oé on loge, il y a méme une piscine, mais ce n’est pas parce que notre chambre est luxueuse. On dort dans le plus cheap des bungalows en bamboo… le genre de bungalow qui vient avec une bombonne de ‘Raid’…! Chaque matin en ouvrant la porte de notre salle de bain (une feuille de plywood avec deux pentures on est bien obligé d’appeler éa une porte!) on se demande quel membre de la faune asiatique on va trouver! On a pas appris éa é l’école, mais on est désormais convaincu qu’il y a des bestioles dont l’habitat naturel est le ‘bungalow-crade-de-Thailande’!

Depuis maintenant deux jours, vivait avec nous un crapeau beige (en fait, nous occupions la chambre et lui la salle de bain). La cohabitation se déroulait bien jusqu’é ce qu’il se décide é sauter sur Myriam. Nous avons donc été contraint de le chasser. Le probléme c’est qu’il faisait des bonds de 6 pieds de long et était agressif. On commenéait é avoir peur qu’il soit toxique et, c’est armé d’une chaudiére, d’un bouclier et d’une branche de bamboo que Guillaume a entrepris de nous en débarasser. La lutte a été chaude mais une vingtaine de minutes plus tard, on a fini par l’avoir. Depuis cet événement, des membres de sa famille ne cessent de revenir pour le vanger!!!

1er au 8 déc, Krabi/ Ko Phi Phi/ Ko LantaAsie du Sud-Est 2006Fri, 02 Mar 2007 Wed, 29 Nov 2006

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L’arrivée en Malaysie a été, pour le moins, dépaysante. En mettant les pieds é Kuala Lumpur, on se serait cru é Toronto.

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Des buildings é perte de vue, des centres commerciaux, des trottoirs (sur lesquels on peut marcher) et pratiquement pas de vidanges dans la rue. Disons qu’on ne s’attendait pas é un changement aussi radical. Faut croire qu’on s’était habitué et attaché au cété improvisé, crotté, empilé et bordélique des autres pays d’Asie qu’on a vu. Ici, il y a des ‘vraies’ autoroutes, des banlieues, des KFC et des McDo… On a fait nos vrais touristes et on est monté dans le ‘skybridge’ des fameuses tours Petronas.

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Au moins ici il n’y a pas de fatigants qui veulent te vendre leurs ‘gogosses’ et les gens ne semblent pas nous voir comme des signes de $$$ ambulants. Aussi, la population Malay étant
composée en partie d’Indiens, nos ‘treats’ de bouffe indienne sont passés de occasionnels é quotidiennes…
et on ne s’en plaint pas!En arrivant en Malaysie, on s’est vite rendu compte que la chaleur du nord du Vietnam était finalement pas si pire é endurer. On crevait tellement é Kuala Lumpur qu’aprés trois jours, on a décidé de se sauver vers les Camerons Highlands, une région montagneuse qui, comme son nom l’indique, est située en altitude. Il y faisait frais, on en a profité pour marcher beaucoup. Il y avait plusieurs randonnées é faire autour de la ville en plus d’une plantation de thé é visiter oé les paysages étaient vraiment spéciaux.

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On est présentement é Georgetown sur l’ile de Penang dans l’extréme nord de la péninsule malaysienne. Les prochaines nouvelles proviendront de la Thailande…

Notre Guest House dans les Camerons Highlands

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éa ne travaille pas plus fort ici qu’ailleurs…!

22 au 29 nov, Kuala Lumpur/Cameron Highlands/GeorgetownAsie du Sud-Est 2006Wed, 29 Nov 2006 Mon, 20 Nov 2006

Effectivement, la température était fraéche é Sapa, une ville juchée é 1650m d’altitude au milieu des montagnes. La moitié du temps, la ville était recouverte d’un brouillard et en tout temps, elle était remplie de gens appartenant é des minorités ethniques des villages environnants. Leurs costumes traditionnels étaient vraiment colorés et impressionnants tout autant que leur artisanat.

On en a profité pour faire des randonnées é travers les petits villages avoisinants au milieu des montagnes découpées par les terrasses. Décidément, au milieu de ces paysages sublimes, l’ambiance était décontract et éa faisait du bien d’échapper é la cacophonie de la métropole.

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Le train de retour vers Hanoi arrivant é 5h du matin, et notre hotel étant fermée é cette heure, nous avons été nous asseoir sur le bord du lac (qui ressemble plutét é un réservoir de prestone usagé é ciel ouvert). L’agitation matinale qui a lieu dans ce parc est assez impressionnante. On s’est amusé é contempler des groupes de madames faire leur
‘tai chi’ et leurs exercices au milieu de la foule…

De retour é Hanoi, on continue de profiter quotidienne de la traditionnelle ‘Bia Hoi’ (Biére Hoi) qui est vendue pour 2000 dongs le verre (12 cents) dans des petits kiosques é méme le trottoir.

Fait cocasse, un soir on est justement dans un de ces fameux kiosque é Bia Hoi et il se met é pleuvoir. Vite, le proprio déploit son auvent pour protéger ses clients. On se fait quand méme éclabousser un peu parce qu’il vente pas mal. Dans la rue, le petit caniveau servant d’égout (un genre de mini fossé fabriqué é méme l’asphalte de la rue) se met vite é déborder. Pas grave, le proprio se rentre le bras dans le drain qui est supposé évacuer cette merde et en ressort quelques poignées de déchets qui bloquaient le passage (pendant ce temps, sa femme continue quand méme é jetter ses ordures dans la rue et qui dérivent innévitablement vers le caniveau que son mari est justement en train de débloquer!). Aprés avoir répété l’opération quelques fois, il a subitement abdiqué et s’est mis é rentrer ses meubles, frigo et autres cossins trainant sur le trottoir… c’est lé qu’on aurait dé comprendre! En 20 minutes, l’eau a monté
d’environ 50cm dans la rue et on s’est retrouvé une douzaine de personnes coincés dans la mini cuisine de 4 x 5 pieds du commerce é attendre comme des sinistrés que l’eau redescende. Chaque fois qu’une auto passait, les vagues que éa provoquait innondaient les chaussures de ceux qui n’avaient pas réussi é se jucher assez haut pour se protéger. On commenéait é se demander quand on allait
se décider é se ‘saucer’ pour rentrer é l’hotel quand, un des vietnamien qui était pris avec nous a dit: ‘Y’a rien lé, l’année passée, l’eau est montée jusqu’é ma taille!’. Bon, il n’était pas trés grand mais quand méme… éa fait beaucoup d’eau! On s’est donc décidé é se mettre les pieds dans cet égout é ciel ouvert pour parfois avoir de l’eau jusqu’au genoux. Pas besoin de vous dire que la douche a été grandement apprécié une fois arrivé é l’hotel.

Ce soir on vol pour la Malaysie, derniére étape avant le retour en Thailande.

Une petite rue de Hanoi le soir…

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